Campylobacter : la bataille a démarré

La bataille contre Campylobacter a officiellement démarré avec la réalisation des premiers contrôles réglementaires à l’abattoir depuis le 1er janvier 2018 et un seuil de satisfaction qui deviendra progressivement plus exigeant en 2020 et 2025. La réussite passera par les efforts de tous, et notamment des éleveurs, puisque la biosécurité est au coeur du dispositif de prévention.
Le Danemark offre un bel exemple de réduction de la prévalence de Campylobacter en élevage de poulets de chair (17,3 % de lots positifs en 2017 contre 30 % environ dans les années 2005-2006) et du nombre de cas de campylobactérioses. Sachant que tous les lots sont testés à raison de 10 écouvillons cloacaux collectés/lot et analysés en un pool/lot via la PCR. Parmi les mesures préventives préconisées dans ce pays : l’abattage des lots positifs en fin de journée avec orientation des lots positifs vers le marché des produits congelés dans la mesure du possible et la pose de filets anti-mouches au niveau des bâtiments d’élevage.
« Un bon respect de la mise à jeun est capital pour éviter les contaminations pendant le transport et les contaminations croisées lors de l’éviscération. L’objectif est double : réduire la charge en Campylobacter et limiter le risque de déchirement ou de perforation de la grappe intestinale », a déclaré le Dr Charles Facon à l’occasion du Cristal Day organisé le 5 avril par le groupe Cristal sur une idée du Dr Dominique Balloy, gérant du groupe Resalab.