Valeurs d’éleveurs s’appuie sur cinq engagements :
- le développement durable en réduisant de 20 % l’empreinte carbone sur cinq ans en filière volaille,
- la démédication en réduisant l’usage de médicaments via l’utilisation d’alternatives (huiles essentielles) et le respect de bonnes pratiques d’élevage,
- la sécurité alimentaire et la production locale par la mise en place d’une traçabilité en temps réel avec 400 éleveurs connectés à l’application Certiferme Pro,
- le bien-être animal avec la certification ISO 34 700 en cours dans les filières de production et le lancement du plan de construction « jardin d’hiver » initié en septembre 2018,
- la nutrition, avec une alimentation 100 % végétale et française, garantie sans OGM.
Aujourd’hui le groupe produit quelque 80 000 poulets et 40 000 dindes certifiés par semaine. « Nous avons des projets de construction de poulaillers de 1 000 à 1 500 m² » confie-t-il. Une vingtaine de bâtiments répartis entre la Manche, l’Ille et Vilaine, la Mayenne, le Calvados et l’Orne devraient voir le jour.
Les poulaillers « Terre Neuve » sont tous conçus sur le même modèle : statiques avec six turbines de 40 000 m3/heure en pignon, bénéficiant de la lumière naturelle qui correspond au moins à 3 % de la surface au sol, et de jardins d’hiver permettant environ 40 % de surface supplémentaire allouée aux volailles de chair.
La ventilation statique s’impose étant donné l’ouverture des trappes permettant l’accès au jardins d’hiver. « Un descriptif est fourni à l’éleveur ainsi que l’adresse de constructeurs, d’installateurs, nous leur transmettons nos recommandations, néanmoins c’est l’éleveur qui choisit », précise-t-il.
Le cahier des charges a été étudié avec une association travaillant sur la protection des animaux de ferme, notamment les jardins d’hiver permettant de réduire la densité en élevage. Des perchoirs ont été installés, « nous souhaitons voir comment l’animal se comporte puis on adaptera leur implantation en conséquence », précise-t-il.
De plus des blocs à piquer sont mis à disposition des volailles, « il faut compter un bloc pour 500 volailles, les éleveurs bénéficient d’une prime lorsqu’ils enrichissent le milieu », souligne-t-il.
L’entreprise présente sur le marché du conventionnel et du certifié, tend à se développer également sur le segment du bio.