En effet, elle provoque des troubles locomoteurs (nécrose de têtes fémorales, arthrites, spondylarthrites) et des infections généralisées (septicémies).
Cette bactérie touche particulièrement les élevages de poulets de chair conventionnel. Sur 15 ans, son incidence a été multipliée par 100. Naturellement présente dans le système digestif des volailles, cette bactérie existe sous plusieurs variants qui sont pathogènes ou non. Six gènes ont été identifiés, ils permettent de déterminer l'origine évolutive d’un variant dans 94% des cas. Grâce à l’identification de ces gènes, un prélèvement en élevage permet d’évaluer le risque pathologique encouru.
L’analyse de la résistance aux antibiotiques de 200 variants d’Enterococcus cecorum a également été étudiée. Malgré les traitements antibiotiques administrés lors d’infection induite par Enterococcus cecorum, il reste fréquent d’observer des rechutes. En effet, un essai a mis en évidence une résistance aux molécules antimicrobiennes utilisées en élevage, mais pas aux antibiotiques utilisés en médecine humaine.
La poursuite de ces études sont une aide significative pour prévenir et contrôler les infections liées à Enterococcus cecorum