Ce point de repère permet d’identifier les œufs issus de la filière française. Désormais, le logo s’appliquera également aux œufs et ovoproduits utilisés comme ingrédients dans les produits alimentaires par les professionnels de l’agroalimentaire.
Pour rappel, le logo « Œufs de France », portée par l’APAF (Association des Produits Agricoles de France), garantit l’engagement de l’ensemble des maillons de la filière française : accouveurs, éleveurs de poulettes, éleveurs de poules pondeuses, fabricants d’aliments, centres d’emballage et de transformation des œufs. Pour les denrées alimentaires porteuses du logo, il engage également les sites de production. Ils doivent être établis en France, territoire où les œufs et les ovoproduits doivent être incorporés à leurs recettes.
Au-delà de la traçabilité, la démarche « Œufs de France » intègre également la qualité sanitaire et l’alimentation des poules. L’intégralité de la démarche est étroitement contrôlée par des organismes tiers, avec trois niveaux de contrôle :
- Un premier niveau qui correspond aux auto-contrôles réalisés par l’opérateur lui-même,
- Un deuxième niveau de contrôle qui est réalisé par un organisme de contrôle tiers indépendant,
- Un troisième niveau de contrôles appelé « super contrôle » qui est réalisé par un organisme de contrôle tiers indépendant, choisi et financé par le CNPO, et qui intervient sur demande de celui-ci.
Pour bénéficier du logo « Œufs de France », les poussins, poulettes et poules doivent être nourris avec des aliments provenant d’opérateurs de la nutrition animale certifiés Oqualim (certifie le respect des bonnes pratiques d’hygiène et des règles de traçabilité dans les usines de fabrication) ou reconnus équivalents.
Par ailleurs, les œufs et les ovoproduits bénéficiant du logo « Œufs de France » proviennent d’élevages adhérant à la charte sanitaire et de poules nées dans des couvoirs adhérant également à cette charte sanitaire. Ce dispositif volontaire vise à lutter contre les salmonelles en formalisant des mesures de lutte et de gestion, intégrant notamment les obligations liées à la réglementation européenne, transposée en droit français, qui imposent la mise en place d’un plan de maîtrise assorti de mesures de gestion.