Vente directe : un succès confirmé

En 2014, Pauline Peltier et sa mère Isabelle se lançaient dans l’élevage, l’abattage et la commercialisation de volailles fermières en vente directe. 100 % des volumes produits sont ainsi vendu sur les marchés, en dépôt ou directement sur site. Depuis quatre ans, les ventes vont bon train et les éleveuses ont d’ailleurs pu augmenter leur volume de production et investir dans l’automatisation de l’abattage.

Comment se passe la vente directe ?

La vente directe a beaucoup évolué depuis sa mise en place. Nous avons de plus en plus de clients. Nous faisons deux marchés à St Malo par semaine et un dépôt à Rennes (le Relai fermier, à la Mézières).

Comment progressent les volumes de volailles abattues ?

Aujourd’hui, on abat 400 volailles par semaine, contre 120 à 150 il y a un an. Nous sommes en train d’installer une chaîne d’abattage pour nous faciliter la tâche. Jusque là, nous faisions tout l’abattage manuellement, mais ça commençait à être dur.

Quels sont vos objectifs de vente une fois cette chaîne d’abattage installée ?

Nous aimerions élargir un peu notre clientèle, soit en augmentant la vente directe sur site ou par la vente en dépôt, mais nous ne ferons pas plus de marchés, car cela demande trop de temps de présence.

En théorie, la chaîne permettrait d’abattre 150 volailles par heure, alors qu’aujourd’hui nous abattons 400 volailles en 4 jours. L’objectif serait de concentrer l’abattage sur deux sessions par semaine, plutôt que d’en faire un peu tous les jours, ce qui permettrait de soulager notre rythme de travail.

À quel rythme renouvelez-vous votre production ?

Nous prenons des poussins d’un jour toutes les trois à quatre semaines.

Selon vous, quels sont les avantages et les inconvénients de la vente directe ?

La gestion des volumes n’est pas toujours facile à gérer et à anticiper. Mais à part cela, je n’y vois pas vraiment d’inconvénient.

Avez-vous fait des aménagements sur votre exploitation ?

Nous avons deux nouveaux bâtiments, un de 30 m2et un de 60 m2. On est donc passé de six bâtiments déplaçables de 30 m2à huit. Et l’ensemble est bien rempli !

On ne déplace pas les bâtiments, mais on les renouvelle un à un en laissant deux à trois semaines de vide sanitaire entre chaque lot pour laisser le temps à l’herbe de repousser.

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