Volailles de chair: La grande interprofession voit enfin le jour !

La grande interprofession Volailles de chair est enfin née, officiellement le 19 avril, jour de la grande assemblée générale chair organisée comme de coutume à Angers (49). Voilà trois ans que « le groupe des quatre »composé de Gilles Huttepain, vice-président de la FIA, Jean-Michel Schaeffer, président de la CFA, Jean-Yves Ménard, président du CIPC et Eric Cachan, président du Synalaf, y travaillait assidûment en partenariat avec les acteurs de la filière.
Et c’est Jean-Michel Schaeffer qui en prend la présidence. La grande interprofession Volailles de chair comprend quatre comités (Cidef-CIPC-Cicar-CIP), 15 membres organisés en six collèges : Production (CFA/ FNSEA/JA, Confédération paysanne, Coordination rurale/Cnada), Abattage (FIA, Cnadev, Fenscopa), Nutrition animale (Snia, Coop de France Nutrition animale), Accouvage (SNA), Organisations de production (Coop de France Aviculture, AOPV) et Distribution/Restauration (Restau’Co, SNRC, Confédération des bouchers, FCD) et un membre spécial, le Synalaf. Se rajoutent par ailleurs des membres associés (ATM, Itavi, APVF, Clipp…) mais ces derniers n’ont pas pouvoir de décision.
En Conseil d’Administration ou en Assemblée Générale, chaque collège, chaque comité et le membre spécial possèdent un droit de véto. Chaque collège possède son propre mode de fonctionnement : à la majorité des deux tiers pour les collèges Abattoirs et Distribution/Restauration (sauf pour un point), à la majorité absolue pour le collège Production, à l’unanimité pour les autres.
Le budget prévisionnel annuel de la grande interprofession s’élève à 2 684 500 €. La cotisation est fixée à 2 500 € par collège et par comité. Du côté des cotisations amont : rien ne change au niveau des quatre comités et du Synalaf, chacun garde son budget et continuera à mener ses actions spécifiques. La cotisation aval prévisionnelle s’élève de son côté à 360 000 € mais pour la première année, seulement les deux tiers de cette somme seront récoltés, le temps que les cotisations sur les produits importés se mettent en place.
Emeline Vienot