Redonner de l'attractivité au métier : une nécessité

Les résultats de l’enquête avicole menée auprès de 333 aviculteurs répartis sur 13 départements, ont été l’occasion de faire le point sur l’année écoulée. La reconquête du marché intérieur est possible si le métier d’aviculteur retrouve attractivité et rémunération tout en maintenant la construction de bâtiments neufs. 20 % du parc sont des bâtiments de moins de 10 ans, néanmoins le prix a doublé et les carnets de commandes sont pleins.
Il est important de retrouver une attractivité du métier d'aviculteur, « le nombre de poulaillers construits augmente quand les autres productions vont mal, la volaille est considérée comme une valeur “refuge” », corrobore Tristan Poincloux, JA Pays de la Loire.
L'attractivité passe par la rémunération. Si les abattoirs français réussissent à être aussi performants que les abattoirs des pays voisins, « nous pourrons peut-être reconquérir le marché français, à condition que le consommateur soit prêt à acheter du poulet français », ajoute-t-il. En effet, il faut veiller à ne pas « solder nos productions comme on peut le faire aujourd’hui en label, à force d’appliquer des offres promotionnelles, le marché entier a été soldé. Maintenant, la durée de vide sanitaire concernant ce mode de production est de huit semaines. Il est temps d’habituer les consommateurs à consommer à un prix juste », souligne Nathalie Langereau.
Retrouvez l’intégralité du reportage et les résultats de l’enquête avicole par production dans un prochain numéro de Filières Avicoles.
Maëva Jégou