Bon départ en Barbarie pour Boris Belliard

Boris Belliard s’est tourné vers la production de canards de Barbarie pour optimiser le fonctionnement de son exploitation, déjà composée de deux ateliers bovins (800 000 litres de lait, 150 taurillons), et en projet d’un procédé de micro-méthanisation à la ferme (Bioélectrique, 300 000 €, raccordements compris). « Le lisier des bovins ne suffisait pas à approvisionner le digesteur, j’ai bien pensé à agrandir mon cheptel mais je ne me voyais pas investir dans un 3ème robot de traite dans le contexte actuel… », explique ce jeune éleveur de 30 ans, installé depuis 2012 en Gaec avec sa mère Jocelyne dans la Manche.

Il a donc saisi l’opportunité offerte par Val’iance (groupe Terrena) de se lancer dans l’aviculture avec un premier canardier de 1 700 m2 (17 x 100 m, Coquelin Batiment). Toutefois, comme son père et son frère sont charpentiers, il a pris le parti de monter avec leur aide la coque délivrée en kit sortie usine, et de participer aux travaux de terrassement, ce qui lui a permis d’économiser environ 50 000 € sur une enveloppe totale de 680 000 € (400 €/m2). Une mauvaise surprise néanmoins : l’éleveur n’a pas pu profiter des 130 000 € d’aides PCAE sur lesquels il comptait, son dossier n’ayant pas été classé parmi les demandes prioritaires.

Bien que débutant dans le domaine, ses deux premiers lots ont été une réussite. Il envisage d’ailleurs la construction d’un second canardier d’ici deux ans.

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