Gaec cherche nouvel associé !

Installé sur le GAEC Patis à Chavagnes-en-Paillers (85), Guy-Marie Brochard dispose de deux bâtiments en canards de chair : l’un datant de 1989 a récemment bénéficié de quelques améliorations et l’autre a été reconstruit à neuf après un incendie en 2009. Petit tour des bâtiments huit ans après notre dernier reportage.
Avez-vous effectué des modifications sur le bâtiment datant de 2009 ?
Nous avons installé trois échangeurs d’air Le Roy il y a deux ans, avec une régulation automatique. Nous en sommes très satisfaits ! En dehors de l’économie de gaz, l’ambiance du bâtiment et le bien-être des animaux se sont largement améliorés, car le bâtiment est plus sec. Si on avait su, on l’aurait fait plus tôt !
Avez-vous évalué vos économies d’énergie ?
Notre consommation de gaz a diminué de près de 40 %, mais je ne connais pas l’impact de l’échangeur sur la consommation électrique, car je n’ai pas de compteur spécifique. On estime le gain total entre 20 à 25 %.
Toute l’exploitation est sur le même compteur électrique. On n’a pas constaté une envolée du coût de l’électricité, mais il est difficile de savoir combien consomme l’échangeur. En milieu d’année, nous allons monter un compteur spécifique pour l’atelier volaille, pour surveiller la consommation d’énergie de plus près.
Les échangeurs se nettoient-ils facilement ?
Je nettoie les filtres à chaque fin de lot et une fois en milieu de lot. Ce n’est pas très compliqué, car ce sont des petits échangeurs.
Avez-vous effectué des rénovations sur les bâtiments plus anciens ?
Dans le bâtiment de desserrage, les radiants ont été remplacés par un canon à gaz. C’est surtout plus simple d’utilisation. Comme les animaux arrivent à 28 jours, c’est suffisant pour maintenir une bonne ambiance.
Nous avons également changé les deux chaînes d’alimentation en début d’année pour des assiettes Le Roy qui sont idéales pour le canard. Nous avons probablement moins de gaspillage, car l’indice de consommation s’est amélioré par rapport aux précédentes assiettes. Mais ceci est à vérifier dans le temps.
Enfin, nous avons équipé les deux bâtiments de brumisateurs. Je m’en sers surtout pour vaporiser du désinfectant ou parfois de l’huile essentielle pour améliorer l’ambiance.
En 2009, votre GAEC comptait également une production de dinde et de pintade. Est-ce toujours le cas ?
Non, la commune a racheté les bâtiments pour les raser et reconstruire. Aujourd’hui, nous ne sommes plus que trois associés et un salarié.
Cherchez-vous un nouvel associé ?
Oui, c’est dans nos projets, car j’arrive aussi à un âge où on commence à penser à la transmission. On cherche quelqu’un qui serait prêt à intégrer l’exploitation, en commençant peut-être en tant que salarié dans un ou deux ans, pour reprendre ma place ensuite dans cinq ou six ans. Nous sommes tous les trois dans la même réflexion sur ce sujet.