A chaque fois, l’investissement représente moins de 5 % du coût total du projet et permet d’implanter des haies et des arbres sur les parcours.

Grâce à la présence d’arbres, ses parcours sont devenus « plus sains et plus drainants ». L’ombre et la protection apportées par le feuillage rassurent les animaux qui occupent « l’intégralité de l’espace disponible » laissant les abords des bâtiments plus propres.

En été, l’eau d’abreuvement reste fraîche, même par forte chaleur. « Je n’ai pas besoin de vidanger les abreuvoirs, ce qui représente un gain de temps non négligeable. » Mieux dans leurs plumes, les palmipèdes profitent plus, comme le prouve les indices de consommation améliorés. « Je pèse mes canards toutes les semaines et j’ai constaté pour la bande d’été qu’à consommation égale, les animaux qui étaient sur les parcours aux plantations les plus anciennes pèsent en moyenne 100 à 150 grammes de plus que ceux installés sur les parcours aux jeunes plantations. » Et il n’y a pas que les animaux qui ressentent du bien-être à l’ombre des arbres. L’éleveur apprécie lui aussi ce « cadre de travail agréable ».

Jean-Christophe Tauziet tire également bénéfice des arbres eux-mêmes. Même s’il ne les valorise pas en espèces sonnantes et trébuchantes, les produits qu’il en retire lui permettent de réaliser de belles économies.

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