« On investit en moyenne 350 €/m2, pour certains encore davantage, on est en droit d’attendre que nos poulaillers fonctionnent correctement, on n’a pas les moyens financiers d’assumer ce genre de déboires. Et l’on a suffisamment de sujets d’inquiétude autrement : pression sur les marchés, pression sanitaire, hausse des cours des matières premières, etc.
Aujourd’hui, les éleveurs signent un bon de commande pour un matériel posé en état de marche, de ce côté-là le contrat est généralement rempli. Mais l’on devrait inclure de mon point de vue une obligation de résultats (financiers et techniques). On pourrait par exemple imaginer la réalisation d’un audit par un intervenant neutre à la réception du bâtiment afin de valider la qualité des travaux des différents intervenants. Et l’on pourrait également rajouter des clauses au contrat qui engageraient les fournisseurs sur une obligation de résultats et la mise en place de solutions correctives en cas de dysfonctionnement du bâtiment/matériel.
L’erreur est humaine et l’on fait tous des erreurs, quels que soient l’homme, l’entreprise, mais l’on doit être capable de se remettre en cause, de reconnaître ses responsabilités afin de réfléchir à des solutions correctives et éviter que cela ne se reproduise. Le « 0 problème » n’existe pas mais c’est la façon dont on traite les problèmes qui fait toute la différence ! »