Les mouches et les ténébrions sont des hôtes intermédiaires de ces cestodes. Le vétérinaire mentionne un 3ème parasite -Davainea- plus rare (parcours avec zones humides), qui a pour hôtes intermédiaires escargots et limaces.
En revanche, « les coccidies ne sont pas un problème en élevage de poules pondeuses si l'immunité s'est bien installée en élevage de poulettes », déclare-t-il. Il faut savoir que les poules pondeuses peuvent être porteuses saines d'Histomonas avec des poussées collectives sur certains lots en lien avec les populations d'Heterakis, ce qui présente un danger potentiel pour les élevages fermiers qui ont également des dindes.
« La gestion du parasitisme en élevage de poulettes sur terre battue conditionne tout le reste car toutes les conditions sont réunies pour la réalisation des cycles des différents parasites. Un suivi régulier est impératif. Nous avons pour habitude de faire sur tous les lots un prélèvement sur 5 poulettes à 5 semaines afin de vérifier le niveau de protection du programme », précise Joël Bertin. Les lots de poulettes sont systématiquement vermifugés avant transfert, et les poules pondeuses deux semaines après la mise en place, puis en fonction des besoins.
Au vide sanitaire, la soude associée au sulfate d'ammoniac, permet de détruire les œufs d'helminthes et les oocystes. De la soude associée à de la chaux sur les premiers mètres du parcours, avec retournement du sol, permet d'assainir le terrain.
Le vétérinaire a pu observer quelques cas cliniques de coccidioses à E. tenella et E. necatrix en fin de bande sur des lots de poulettes issues d'élevage en cages ou en volière, et recommande d'être vigilant sur l'utilisation des papiers démarrage.